Gedachten over ‘La cybernétique’ - 1958

Chaque fois que j'apprends des merveilles nouvelles de la cybernétique, je me dis: cette belle machine ne se fabriquera jamais elle-même. Jamais elle ne se posera elle-même les problèmes qu'elle résous. Jamais elle ne poussera elle-même le bouton qui la fait répondre. Jamais elle ne se réparera elle-même quand elle est fatiguée. Et jamais elle fera elle-même des petits.
Voilà toute la distance entre la plus admirable machine et l'être vivant le plus "tête", le plus infime.