Serge Koussevitzky
aan
Matthijs Vermeulen
Parijs, 1 augustus 1925
Paris, 1 Juillet [moet zijn: Août]
Cher Monsieur,
Je suis désolé d'apprendre que votre entrevue avec M. Bertrand n'a abouti à rien. C'est d'autant plus douloureux pour moi que j'étais la cause involontaire de votre cruelle désillusion. M. Bertrand m'a parlé, cependant, en termes ne laissant aucun doute sur son intention de vous aider, et je refuse à comprendre comment il a pu désavouer ses propres paroles.
Malheureusement il est parti; moi, je pars aussi et je ne peux pas renouveler la conversation avec lui. D'ailleurs cela serait inutile.
J'espère que ce pénible incident ne sera pour vous qu'une épreuve temporaire, et que votre musique trouvera son chemin dans l'avenir le plus proche. Croyez-moi que si l'occasion se présente, je ferai tout mon possible pour vous faciliter votre problème de la vie.
Veuillez agréer, cher Monsieur, mes salutations les plus sincères
Sergei Koussevitzky
[correctie datering: met deze brief reageert Koussevitzky op Vermeulens schrijven van 26 juli]
Verblijfplaats: Amsterdam, Bijzondere Collecties UvA