Donald Van der Meulen
aan
Matthijs Vermeulen
Parijs, 6 maart 1953
Paris le 6/3/53 –
Cher Miaw,
J'ai eu sous les yeux ce matin un gros titre d'un journal françaix "Staline est mort".
J'ai l'occasion de te faire transmettre cette missive j'espère de la main à la main – Je veux que ce hasard s'associe en cette minute pour exprimer mieux encore le grand deuil que je devine en toi et que je partage profondément. Je pense à toi je pense à Lui, la grande cause que tu aimes et que je n'ai pas le courage d'aimer. Pourtant à ce tournant de l'histoire, je veux que tu saches le fond de mon sentiment.
En t'aimant toujours beaucoup je t'embrasse bien fort ainsi que Théa et Odile,
ton fils
Donald –